Centre d'interprétation archéologique de Cucuruzzu
Ces gros rochers qui jonchent la forêt, érodés par les éléments, sont un trait caractéristique de ce paysage. Rochers à deux faces, l'une claire, au sud, de cette roche blanche sans aspérités, comme des volumes simples sous la lumière, l'autre moussue, au nord, recouverte de tâches colorées de vert, jouant avec les arbres et portant comme eux leurs colonies d'organismes. |
De ces masses imposantes, comme des vaisseaux échoués, l'homme a su très tôt en tirer parti pour son habitat. Compléter, relier ces masses, ces mastodontes entre eux à l'aide de pierres plus petites afin de construire un abri, une muraille. |
Ce matériau unique et brut, qui affleure le sol, émerge, dessine des contours savants, est séduisant. C'est le matériau brut par excellence et en même temps très sophistiqué dans sa forme, son agencement dans le paysage. L'idée d'une architecture inspirée de ces rochers s'impose immédiatement tant cette matière est simple, ce « matériau » lisse est beau. Cette architecture devient un pont qui relie les époques entre le brut, le commencement et notre époque qui vient à sa rencontre. |
Projet : Centre d'interprétation archéologique et parcours archéologique Lieu : Cucuruzzu, Corse du Sud Maîtrise d’ouvrage : Collectivité Territoriale de Corse
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Maîtrise d’œuvre : Daniel Cléris et Jean-Michel Daubourg architectes LES CRAYONS: scénographes Alexandre Morzi: graphiste ABAQUE: contenu scentifique BATISERF: BET structure Choulet: BET fluides, élec., HQE, SSI SEREB Concept: économiste |
Surfaces : 400 m² construction neuve Coût : - M€ travaux Livraison : concours 2013 |